• Tout ça n'est rien

     

    J'ai été éduquée dans un carcan sans arrondi, on m'a trainée dans la boue;

    J'ai eu les joues rougies par sa main, j'ai eu les yeux bleus dans la douleur,

    J'ai appris qu'on ne défiait pas ses aînés du regard et qu'on baissait les yeux.

    On m'a appris à parler pour finir par me faire taire d'un seul coup d'oeil.

     

    J'ai été enfermée seule dans une pièce vide, sans avoir le droit de marcher,

    Je sais faire briller les sols, je peux y passer des heures sans aucun ennui,

    Je sais le goût qu'ont les murs, la matière qui durçit le bois de nos portes,

    La puissance des mots, la couleur du sang qui coule entre les lèvres.

     

    J'ai vu l'inhumanité des Hommes, la capacité de se taire de mon peuple,

    La force de la manipulation eJ'ai été éduquée dans un carcan sans arrondi, on m'a trainée dans la boue;

    J'ai eu les joues rougies par sa main, j'ai eu les yeux bleus dans la douleur,

    J'ai appris qu'on ne défiait pas ses aînés du regard et qu'on baissait les yeux.

    On m'a appris à parler pour finir par me faire taire d'un seul coup d'oeil.

     

    J'ai été enfermée seule dans une pièce vide, sans avoir le droit de marcher,

    Je sais faire briller les sols, je peux y passer des heures sans aucun ennui,

    Je sais le goût qu'ont les murs, la matière qui durçit le bois de nos portes,

    La puissance des mots, la couleur du sang qui coule entre les lèvres.

     

    J'ai vu l'inhumanité des Hommes, la capacité de se taire de mon peuple,

    La force de la manipulation et des vices des Eve qui nous ensorcèlent.

    Mon honneur se construit peu à peu, il commence à peine, faiblement.

    Je ne veux plus laisser personne oppresser personne, ici ou ailleurs.

     

    Je continue de me battre pour ce que j'aurais tellement voulu connaître,

    Je voulais juste une caresse, mais tes bagues s'abattaient violemment sur moi.

    J'aurais voulu connaître la douceur légendaire des yeux bleu coton,

    Mais le bleu de tes yeux avaient la chaleur de la Baie de Disko.

     

    Tu aurais pu me serrer contre ta poitrine mais tu as préféré me laisser;

    Et je t'observais comme un enfant admire une héroïne, avec amour,

    Chacune de tes paroles faisait aussi mal qu'un coup de poing sur l'épaule,

    Ce n'était pas lancinant, c'était plus profond, plus violent encore.

     

    Je ne t'en veux pas, tes valeurs sont toujours là, gravées, inscrites,

    Tes mots non plus n'ont pas quitté ma mémoire, Et dans le silence,

    Parfois coulent encore des larmes sur mes joues, comme avant,

    Mais je ne reste plus cachée, j'ai trouvé ici une épaule pour me consoler.

     

    t des vices des Eve qui nous ensorcèlent.

    Mon honneur se construit peu à peu, il commence à peine, faiblement.

    Je ne veux plus laisser personne oppresser personne, ici ou ailleurs.

     

    Je continue de me battre pour ce que j'aurais tellement voulu connaître,

    Je voulais juste une caresse, mais tes bagues s'abattaient violemment sur moi.

    J'aurais voulu connaître la douceur légendaire des yeux bleu coton,

    Mais le bleu de tes yeux avaient la chaleur de la Baie de Disko.

     

    Tu aurais pu me serrer contre ta poitrine mais tu as préféré me laisser;

    Et je t'observais comme un enfant admire une héroïne, avec amour,

    Chacune de tes paroles faisait aussi mal qu'un coup de poing sur l'épaule,

    Ce n'était pas lancinant, c'était plus profond, plus violent encore.

     

    Je ne t'en veux pas, tes valeurs sont toujours là, gravées, inscrites,

    Tes mots non plus n'ont pas quitté ma mémoire, Et dans le silence,

    Parfois coulent encore des larmes sur mes joues, comme avant,

    Mais je ne reste plus cachée, j'ai trouvé ici une épaule pour me consoler.


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